[Fin avril 1934. Lev Davidovitch Trotsky, Natalia Ivanovna Sédova-Trotsky : Correspondance 1933-1938, p. 95, voir des annotations là-bas]
Chère Natalotchka, je t’écris dans une hâte terrible. Raymond a décidé de ne plus passer ici, mais d’aller directement à Paris. Jeudi, je l’espère, tu seras déjà ici. La nature est très belle, le climat est très bon. Je ne sais comment faire avec les vêtements ; ceux en toile, ça ne va pas ici ; ça se ferait remarquer ; mon pardessus léger et mon chapeau se font déjà trop remarquer (la doublure du pardessus est toute déchirée). Peut-être faudrait-il apporter aussi de grosses chaussures pour les promenades, ou est-ce que cela ne vaut pas la peine ?
Tu décideras toi-même, et même plus tard on peut résoudre certaines de ces difficultés par la poste.
Je t’embrasse bien fort.
Un salut et un baiser à J. et à L.
Ton
L.
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