[26 juillet 1933, Source Léon Trotsky, Œuvres 2, Juillet 1933 – Octobre 1933. Institut Léon Trotsky, Paris 1978, pp. 46-47, voir des annotations là-bas]
L’Humanité parle du voyage de Trotsky avec « son escorte » de secrétaires, dactylos, etc.. Que la rédaction stalinienne n’épargne aucune injure à cette soi-disant escorte, cela va de soi.
Je trouve nécessaire cette mise au point.
Je fus accompagné dans la route par de jeunes camarades qui sont venus à différents moments à Prinkipo de leur propre initiative et m’ont aidé dans mon travail, non comme des « secrétaires salariés », mais comme des amis liés par le même drapeau.
Il en est de même pour les camarades qui m’ont rencontré à mon arrivée et m’ont aidé à m’installer en France.
Je ne doute pas qu’ils peuvent être affectés par les injures basses et impuissantes émanant de ces sommets bureaucratiques où tout est basé sur des considérations de carrière et où l’on a définitivement oublié, si on l’a jamais connue, ce que c’est que la solidarité révolutionnaire.
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